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[article n° 220]
Premières liaisons entre capitales : Paris-Berlin et Berlin-Paris par Edmond Audemars (1912-13) [2 vidéos]

 

Engagé dans la coupe Pommery, Audemars rêve de réussir le raid de Brindejonc des Moulinais, inabouti à cause du mauvais temps : relier les capitales Paris et Berlin en un seul vol (900km). Le record à battre reste de 600km réalisés de Villacoublay à Biarritz. Confiant en sa valeur et les qualités du Blériot, Audemars pense arriver à Berlin en une journée. Les éléments lui seront contraires, mais l’exploit sera réussi en 2 jours durant lesquels toute l’Europe retient sa respiration. En 1913, il fera le vol inverse non-stop en un jour !


Devant le Blériot-XI, de g. à d., J.Mortane, Edmond Audemars, R.Garros, Ch. Voisin, juste avant le départ du raid Paris—Berlin au matin du 18 août 1912 à Issy-les-Moulineaux.

De Paris jusqu’au Rhin, la route n’est pas un long fleuve tranquille

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"Eddy" Audemard, dans son Blériot devant son porte carte défilant (08.1912). Ph. : D.Porret.

Edmond Audemars raconte cette véritable aventure en 1962, 50 ans après : "Nous sommes le dimanche 18 août 1912. Le départ a lieu à Issy-les-Moulineaux (F), de bonne heure [5h30’]. Mes amis R.Garros et Ch.Voisin, assistent au départ et m’aident aux derniers préparatifs. Le temps est assez favorable, malgré une brume matinale qui va me gêner jusqu’à Reims. Je pilote un Blériot-XI à moteur rotatif Gnome de 50cv. J’ai ajouté un réservoir supplémentaire devant alimenter le réservoir normal, duquel l’essence arrive au moteur [total 80L]. Pour alimenter l’essence de l’un à l’autre, j’envoie une pression d’air au moyen d’une pompe actionnée à la main (cette installation de fortune sera la cause de ma 2e panne, au milieu des Ardennes). A cette époque, les appareils de navigation sont inexistants. J’ai en tout et pour tout un petit compte-tours, d’une précision aléatoire et un altimètre minuscule ; pour me diriger et me repérer, une carte d’état-major à l’échelle 1:200.000 qui se déroule dans un porte-carte spécial."

"Le décollage est normal. La brume ne permet pas de visibilité au-delà de 500m et m’oblige à voler très bas à 100/200m. Je me dirige en suivant la Marne en direction de Dormans où, brusquement, j’entends des ratés de moteur. Le Blériot, avec sa charge anormale se défend très mal dans les remous, avec 1-2 cylindres en moins, il est très "tangent". Je décide de gagner Reims tout proche pour y faire la vérification nécessaire. Perdant peu à peu de la hauteur, à mon arrivée sur l’aérodrome, je me traîne péniblement à 50 m du sol [07h, 125km]. Je suis accueilli par le père et le fils Henriot qui m’aident à démonter les bougies dont une est noyée dans l’huile. Ces ennuis de bougies encrassées, je les ai eues à tous mes atterrissages. Voler avec 1-2 cylindres en moins sur les 7, tous les pilotes de l’époque s’en souviennent ! Je perds là 30’ et je fais ma 1ère erreur dans ce voyage. J’ai déjà consommé pas mal d’essence, j’aurais dû faire le plein du réservoir de charge, ce que dans ma précipitation j’oublie de faire, peut-être à cause de la confiance que me donne la réserve du 2ème réservoir."

"Je reprends donc l’air et, arrivé à Mézières, je m’engage nord-est au-dessus des Ardennes, contrée boisée et montagneuse. A peu près à mi-chemin entre Mézières et Bonn, je m’aperçois que la communication de l’essence entre les 2 réservoirs ne fonctionne pas et que le réservoir de charge ne contient plus qu’une infime quantité de carburant. Je suis obligé d’atterrir pour chercher la panne et me pose adroitement dans un petit champ de pommes de terre pas très éloigné d’une localité du nom de Laroche [150km]. Je suis vite entouré par de nombreux paysans qui, techniquement, ne peuvent m’apporter aucun secours, mais qui mettent toute leur gentillesse à mon service et courent au village pour y chercher des bidons d’essence [fournie par le château]. Je répare moi-même une avarie complètement stupide. Moralité : si j’avais fait le plein à Reims, j’aurais facilement gagné Bonn ou Cologne où j’aurais reçu, en beaucoup moins de temps, une aide plus efficace [escale de 3h]. Pour quitter mon champ de pommes de terre, c’est une belle acrobatie et l’expérience acquise au cours de ma tournée d’exhibitions en Amérique m’est utile !" [Mais il n’est plus possible d’atteindre Berlin dans la journée !]

"Peu de temps après avoir décollé, j’aperçois à l’horizon le Rhin. J’en éprouve un curieux sentiment de satisfaction et de triomphe, aussi ridicule que cela puisse paraître. Le temps est bien meilleur qu’au début du voyage, la visibilité est maintenant excellente, mais un fort vent de côté me ballotte terriblement, me forçant en permanence à rétablir l’équilibre de cet appareil mou et sans rigidité. Je passe Bonn, puis Cologne, à 1000m d’altitude, prenant la direction de la Westphalie. Je souhaite atteindre Gelsenkirchen, sachant qu’il y a là un petit aérodrome où il me sera possible de remettre en état ma machine un peu maltraitée par le vent et les remous. Les haubans sont distendus ce qui m’oblige à refaire un complet réglage ; une visite du moteur s’impose également. A peine quitté Cologne, me voilà complètement égaré dans le ciel. Je ne dispose que de mauvaises cartes allemandes qui montrent un fouillis de lignes de chemin de fer et sur lesquelles toutes les localités ont l’air de se toucher. Ma seule ressource est donc ... la terre. J’atterris pour me trouver à Bochum, au beau milieu de la ville. Un agent de police s’approche, me demande mes papiers, regarde si j’ai un appareil photo puis m’abandonne."

En Allemagne, ce Suisse qu’on croit Français reçoit avec respect tout l’aide possible

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Audemars, sur la droite, entouré du gratin germanique de l’air, à sa droite von Tschudi (Ph. : D.Porret).

"Une nuée de personnes entoure aussitôt l’appareil, avant même que j’aie pu en descendre. Les enfants montent sur le fuselage, touchent à tout, à mon grand désespoir, des avaries peuvent toujours être provoquées. Les grandes personnes comprennent mon anxiété, organisent rapidement un service d’ordre. On m’offre à boire, on veut m’apporter à manger. Ce public est proprement stupéfait d’apprendre que cet oiseau a quitté Paris le matin même. Nous sommes en fin d’après-midi. Or mon but est toujours Gelsenkirchen, pour y passer la nuit. Je n’ai pas oublié avec quelle gentillesse des messieurs m’expliquent mon chemin, m’indiquent certains points de repère, allant même jusqu’à me chercher des cartes plus lisibles que celles que je possède. En ce temps-là, je parlais bien l’allemand et trouvais tous les mots nécessaires pour leur témoigner ma reconnaissance et mes remerciements."

"Je me trouve sur un terrain exigu et j’ai quelques inquiétudes, mais mon décollage est impeccable et je me faufile entre les cheminées des innombrables usines de cette région industrielle. Or, à-peine en l’air depuis quelques minutes, je suis à nouveau absolument perdu. Je pense qu’il est impossible de retrouver le terrain de Bochum d’où je viens. A la grâce de Dieu ! Je me laisse aller dans une direction approximative qui m’a été indiquée, lorsque j’aperçois un vaste terrain bordé de 2 ou 3 hangars, ressemblant assez bien à un aérodrome. Sans chercher davantage, je coupe le moteur et fait un atterrissage comme je les avais appris aux Etats-Unis, moteur calé ! Autre réception aussi enthousiaste qu’à Bochum, qui était attendrissante. Je me croyais à Gelsenkirchen, alors que je suis à Wanne, petite ville pas très éloignée de celle que je cherche. Sans hésitation, je décide d’adopter ce refuge."

"Je suis choyé et aidé dans mon travail d’une manière inespérée par des personnes qui m’ont bien entouré, avec lesquelles j’entretiendrai d’agréables relations par la suite. Tous ces gens si prévenants ignorent que je suis Suisse. Je viens de Paris, je suis "obligatoirement" Français ! C’est avant la 1ère Guerre mondiale alors qu’une indiscutable tension existe entre la France et l’Allemagne, mais je ne peux pas imaginer ce qui se passera en août 1914. Désireux de quitter Wanne de bonne heure pour arriver à Berlin dans la 2ème journée de mon raid, je m’attarde assez longuement auprès de mon avion pour effectuer un travail indispensable afin de le retrouver en état de marche le lendemain, au lever du jour. Après un frugal repas, sans aucun appétit, je suis conduit à un hôtel confortable. Fatigué, les nerfs tendus, je ne peux pour ainsi dire pas dormir. Je suis tout de même au départ à l’heure prévue."

"Le temps est beau, moins brumeux que la veille, mais un vent de N-E ralentit ma marche. L’orientation est relativement facile, voyageant au-dessus de 1000m pour éviter les remous. J’arrive à Hanovre sans incident mécanique [9h30’ ; 225km en 1h56’], mais je suis très fatigué, j’éprouve un irrésistible besoin de dormir. Etant normalement dans les temps de mon horaire, je décide de faire une escale. J’atterris en bordure du vélodrome Pferdeturm où j’ai couru à bicyclette dans ma jeunesse [1903]. Pour me délasser, la fantaisie me prend d’aller déjeuner en ville, y ayant connu autrefois un excellent restaurant. Je laisse mon appareil sous la garde du concierge de l’aérodrome. Ce repas n’est pas une bonne idée ! Mon estomac refuse une digestion normale, ce qui me met dans un état plus que comateux. Cependant je n’ai pas le choix, je dois continuer ma route et reprends l’air à moitié endormi et sans énergie."

S’endormir aux commandes, mais réussir quand même, magnifiquement

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Le Morane-Saulnier type "H" à moteur rotatif Gnome de 80cv.

"C’est alors que je connais les instants les plus dramatiques de mon voyage ! Je m’endors littéralement sur mon siège, luttant désespérément contre le sommeil. Par précaution, je vole haut car ma lucidité m’abandonne. L’avion va à la dérive, se met en piqué ou en chandelle, glissant sur l’une ou l’autre des ailes. Suivant la position de l’appareil, le régime du moteur change et son bruit n’est plus le même, je redeviens conscient pour me remettre en position normale. A cette époque, on ne fait pas encore de looping, mais mon entraînement en acrobaties m’a habitué à savoir que l’appareil peut être rattrapé malgré des positions qui semblent dangereuses. Cependant il faut voler. Ce jour-là je pense avoir fait des dégringolades de 100m au moins. Toutefois, je ne peux plus insister et atterris près d’une localité du nom de Mieste [98km]. J’y suis aussitôt entouré d’une foule qui n’a jamais vu un aéroplane ! Mon état léthargique doit inspirer un sentiment de pitié à un brave pasteur qui m’emmène chez lui et me fait absorber un café très fort. Allongé sur un canapé pendant une heure, je dors profondément. A mon réveil, je me trouve frais et dispos. Revenu à mon avion obligeamment surveillé par un agent de police, je veux faire de l’essence : impossible ! Le dépôt est top loin."

"Par très beau temps, le vent debout est tombé, je reprends mon vol dans un état physique complètement transformé [vers 16h]. Dans une agréable euphorie, je crois que mon but sera atteint. Toutefois, je suis sans trop d’illusions, j’en en ai déjà tellement vu dans ce beau mais dangereux métier ! Le niveau de ma jauge d’essence baisse, mais peut-on appeler "jauge" ce simple tube de verre gradué ? Je ne crains pas encore la panne mais, voyant au loin un grand terrain entouré de hangars, je m’y dirige pour me poser [25km]. Aussitôt à terre, un groupe d’officiers m’accueille. Je suis à Döberitz, école d’aviation militaire. La réception reçue est digne des précédentes [On sable le champagne]. Ayant demandé de l’essence, on m’en apporte aussitôt des bidons de 5L. Les officiers me passent un à un les bidons que je déverse dans le réservoir, debout dans le fuselage [avoir le plein avant de survoler Berlin]. Cette corvée terminée, je règle le montant du ravitaillement. Mais le lendemain, à mon hôtel de Berlin, le "Fürstenhof", je recevrai un mandat postal me remboursant la somme versée avec un mot joint présentant des excuses. Pouvait-on être plus aimable ? Ces officiers m’aident à placer le Blériot sur la bonne piste, mettent le moteur en marche en tournant l’hélice et me revoilà dans les airs."

"Peu de temps après je vois un avion venant à ma rencontre. C’est le pilote belge Alois Stiploschek qui a la gentille attention de m’indiquer la direction de Johannisthal, que j’aurais bien trouvé tout seul, connaissant très bien les environs de Berlin [30km]. Arrivé à 1.500m d’altitude, je fais une démonstration de descente en spirale, à gauche, à droite, virages très serrés, etc. Comme on n’a jamais vu cela, la foule est très impressionnée [3.000 pers.]. Je fais un atterrissage impeccable, moteur arrêté. Je ne raconte pas l’accueil qui me fut fait [total 450km]. Malgré les 50 ans écoulés, j’en garde un souvenir toujours vivant. Je retrouve beaucoup d’anciennes connaissances du temps où j’habitais Berlin. Je suis comblé de délicates attentions."

"Le lendemain, je retourne à Johannisthal pour m’occuper de mon avion qui est la curiosité d’un nombreux public. On me demande de refaire l’exhibition de descente en spirales exécutée la veille. J’accepte avec plaisir car, envers et contre tout, malgré les risques et du travail souvent pénible, j’aime voler, j’adore l’aviation. Je m’installe dans mon appareil et monte à quelques centaines de mètres lorsque, subitement, un bruit terrible se fait entendre et de longues flammes s’échappent du capot ! Je ferme aussitôt l’arrivée d’essence au moteur et coupe le contact. Vol plané sans moteur, atterrissage normal. Que s’est-il passé ! Un poussoir de soupape est cassé. Une petite paille dans l’acier de la pièce est nettement visible ; le métal à l’endroit de la rupture est noir, prouvant que j’ai quitté Paris avec ce poussoir déjà fêlé. Il a bien voulu résister jusqu’à l’arrivée à Berlin ! Si l’accident était arrivé au-dessus d’une ville, je ne m’en serai pas sorti aussi bien. Et dire que des gens ne croient pas à la chance ! Ce poussoir de soupape, je le contemple quelquefois avec mélancolie car il me rappelle une belle époque et surtout ma jeunesse qui s’en est allée." [Il fut offert à M.Daniel Porret, de Bevaix, CH].

"Le lendemain 21 août je suis invité à un déjeuner officiel organisé par le grand quotidien "B.Z. am Mittag". Le soir, c’est l’Aéroclub d’Allemagne qui me convie à une grandiose manifestation où plus de 80 convives m’honorent de bravos et de compliments qui consacrent cette 1ère liaison aérienne Paris-Berlin [Il est nommé membre d’honneur, on lui dédie un poème bilingue : "Paris-Berlin par l’air"]. Des offres lucratives me sont alors faites pour que je reste à Berlin dans le but d’aider à la formation de pilotes. Ces propositions alléchantes émanent d’une entreprise privée, dont l’ingénieur et directeur Franz Schneider est un Suisse, que j’ai connu à Paris lorsqu’il était le 1e collaborateur de Nieuport ; je crois me souvenir cependant qu’il s’agissait de pilotes militaires [offre réitérée par le major von Tschudi : 200.000Mk/an]. J’ai alors plus de 2 ans d’expériences en aviation, alors que l’Allemagne a un grand retard sur la France dans son développement aéronautique. L’aviation a déjà la perspective de devenir une nouvelle arme de guerre. Tout ce que je connais, tant en pratique qu’en technique, de ce nouveau mode de locomotion, je l’ai appris et le dois à la France. Je ne peux honnêtement me vendre à un autre pays, et je refuse une très belle situation. D’ailleurs, ma vie est déjà fixée à Paris où de solides et fraternelles amitiés me retiennent, parmi lesquelles Roland Garros et Léon Mortane. Si l’argent contribue au bonheur, il ne le fait pas complètement. Je n’ai jamais regretté ma décision. C’est la tête haute que je rentre en France."

Le vol inverse Berlin-Paris : plus court (16h30’) mais plus dangereux (1913)

Une année après ce 1er raid, en réplique au Paris—Berlin, les Allemands lancent un défi, celui de relier Berlin à Paris entre le lever et le coucher du soleil. En juin le cigarettier Batschari-Pokal offre pour cela un Prix de 10.000Mk. On souhaite qu’un allemand le gagne. Mais à nouveau, Audemars remporte la course à travers la grêle et les éclairs à bord d’un monoplan Morane Saulnier type "H" équipé d’un moteur rotatif Gnome de 80cv. Elle faillit lui coûter la vie !

 

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En sens inverse, départ du Berlin—Paris en juillet 1913, sur Morane-Saulnier H. De g à d : Audemars, 6ème et A.Colombo 7ème.

Le mardi 8 juillet 1913 Audemars entreprend un 1er essai du raid, mais casse son hélice près de Gütersloh (D), après 300 km. Nouvel essai le samedi 12 juillet, cette fois réussi, en 6 étapes. Après un départ de Berlin-Vahrenwalder à 04h15’, il est à Heide à 06h45’, puis à Brackwede à 11h30’, à Wanne à 14h, puis à Reims 17h, enfin à Villacoublay à 19H52’. Dans le trajet entre Hanovre et Bielfeld, Audemars doit se servir de la boussole à cause d’un épais brouillard. Il connait 2 pannes qui ne l’empêchent pas cependant d’’accomplir un nouvel exploit. Il sera fêté à nouveau à Paris, chez lui ! Audemars dixit : "Le raid de 1912 m’avait coûté beaucoup d’argent, celui de 1913 m’en a rapporté ... , plus cette énorme coupe qui orne aujourd’hui mon appartement. Paris-Berlin avait été pour moi un enfantillage au regard des avatars et des dangers que j’éprouvais dans ce Berlin—Paris où ma vie n’a tenu qu’à un fil, volant sous la grêle et les éclairs... sans parler des pannes de moteur. Le gain réalisé dans cette dure épreuve fut dilapidé en une heure, au casino de Deauville, ce dont je n’ai pas à me vanter ...." Paris le 21 avril 1962.

La presse mondiale célébra ces 2 raids historiques qui permettaient pour la 1ère fois de relier les capitales de deux grands pays du monde. Dés la tentative de 1912, Audemars était compté parmi les plus méritoires et classé définitivement comme un grand navigateur aérien, alors qu’il allait encore devenir un des rois des aérodromes, un "Maître de l’air" (voir :Récit).

Par : Jean-Claude Cailliez
Le :  mercredi 13 décembre 2006
  • Pour plus d’information : il n’y a que les pages de Pionnair.
  • Audemars sur Paris-Berlin (1912) (N&B, sonore, 1 min., ≈27 Mo), nécessite le plugin QuickTime 7.1.3 minimum.
    Morane-Saulnier "H" (couleur, sonore, 1’48’’, ≈55 Mo), nécessite le plugin QuickTime 7.1.3 minimum.

     
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