Pour leurs raids, depuis 1995, Olivier Aubert et Mike Blyth utilise des ULM pendulaires biplaces, c.à.d. des appareils sans cabine suspendus au-dessous d’une aile de type Delta. Ces appareils sont équipés de moteur Rotax 912’s de 100CV (75KW), à 4 temps et 4 cylindres, refroidis par air et eau, à double allumage qui sont aussi équipés d’instruments de monitoring. Il est rationnel et sain d’avoir les mêmes moteurs, pièces de rechange et outils lors d’un raid à plusieurs appareils.
Aubert sur son DTA prêt à survoler la mer (Aubert).
La consommation horaire et d’environ 12L. Le réservoir de base de 85L permettant 600km d’autonomie et peut être complété par un réservoir supplémentaire de 77L, donnant au total une autonomie de 1.200km. Le carburant utilisé est de l’essence pour auto ou celle pour avion. Les appareils décollent en 100m et se posent sur 80m.
L’appareil d’Olivier Aubert est un DTA Voyageur-912s, immatriculé ZU-ARC (Afrique du Sud). Il est construit en France par DTA et conçu par Jean Michel Dizier pour les longs vols d’endurance. L’aile est une Dynamic 450, de 15.5 m2 fabriquée par Ellipse (F). Le poids total au décollage est de 450 kg ; le poids à vide de 230 kg (charge utile 220kg). La vitesse minimale est de 60km/h ; en croisière : 100km/h ; maximale : 135km/h. D’après Aubert, le Voyageur est l’ULM le plus robuste du marché. Ce modèle construit depuis 1995 participa à l’expédition "Cape to Cape" la même année (voir :Récit) et aux expéditions de Aubert jusqu’en 2004.
Mike Blyth utilise un Aerotrike Cobra-912s, immatriculé ZU-SKY (RSAF) qui est caréné à l’avant. Conçu et fabriqué par Rainbow Aircraft et Mike Blyth lui-même, en Afrique du sud, il possède une aile Aeros/Ukraine de 17m2. Le poids total au décollage est de 450 kg ; le poids à vide 220 kg. La vitesses minimale est de 60km/h ; en croisière : 95km/h ; maximale : 120km/h. Le Cobra était le premier prototype du genre au moment du départ de l’expédition "Cape to Cape" en 1995.
Lors de raids, les pilotes embarquent entre autres : bouée, parachutes balistiques, radios, GPS, un transpondeur et des cartes ONC. Mais encore : un outillage, des pièces de rechange, 4 pales d’hélices de rechange, un matériel de camping et de survie, des balises de détresse, 2 canots de survie et de la nourriture et de l’eau pour 5 jours avec certain ustensiles de cuisine. Et enfin : les appareils audio/photo/caméra, un kit médical, les effets personnels, etc.
Le pilotes volent en combinaison de vol, avec casque et gants. Pour communiquer, ils utilisent une radio entre appareils et une autre pour le trafic aérien.
Le site des pionniers de l’aéronautique à Genève 
